Monday, June 4, 2012

The green economy kills economy


Some days ago in our offices the Dyson Airblade hand dryer replaced the long used paper towels. I was quite pleased by this news, and the first thing I noticed was the absence of the usual mountains of paper that grew up in the bins every day, eventually invading the floor in the afternoon. Then, thinking that the direct use of electical power for drying hands is certainly more efficient than its use for transforming, transporting and scrapping paper, I wondered what might be the economic impact of the new hand dryer. By "googling" dyson airblade I've found Dyson's own estimates: If these figures are true, the Airblade has a payback of one year, meaning that while on the first year it has zero impact on the Gross Domestic Product, starting from the second year it has a negative impact on economic growth due to the savings it allows. The conclusion is predictable: the green economy, which is based on the pursue of efficiency and zero impact, goes against the traditional economy, where waste and all the bad things of life are accounted as positive contributors.

Wednesday, May 16, 2012

Sunday, March 11, 2012

L'étranger






Il y a presque cinq ans - encore une fois la vitesse du temps est épouvantable! - je trouvais sur un banc du Pont des Beaux Arts à Paris le livre "Le Spleen de Paris", par Charles Baudelaire. A l'époque je l'avais à peine ouvert, mais comme aujourd'hui je devais aller à Modena en train pour aller voir l'ouverture du Musée Maison Enzo Ferrari et je cherchais un livre de poche, je l'ai pris avec moi. Déjà la lecture du première poème a été étonnante et intense, très dense de légèreté et de mélancolle:

L'étranger

- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
- Tes amis?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu
- Ta patrie?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté?
- Je l'aimerai volontiers, déesse et immortelle.
- L'or?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... Les nuages qui passent... là-bas... là-bas...les merveilleux nuages!

Après ça je suis entré dans le musée, et les nombreuses voitures exposées débordaient vraiment de passion immédiate!
Et comme ça ce soir, en lisant encore une fois L'étranger, je suis parvenu à la découverte très simple qui beaucoup de monde avait déjà fait: probablement la sonorité de la langue français est parfaite pour amplifier le sens de malinconie, autant que l'italien est probablement la mieux pour exprimer la passion.